Conseils pour bien choisir sa pompe à chaleur

Les pompes à chaleur sont répandues et populaires ces dernières années, car elles sont capables de chauffer et de refroidir efficacement les pièces, tout en permettant de réaliser d’importantes économies d’énergie. Semblable à un climatiseur, une pompe à chaleur utilise les principes de la réfrigération plutôt que la combustion de carburant pour le chauffage et le refroidissement. Le fonctionnement d’une pompe à chaleur est très simple : elle utilise la chaleur d’une source naturelle (air, eau, terre) et la transporte dans le bâtiment. Grâce au changement d’état, de la vapeur au liquide et vice versa, d’un réfrigérant spécial contenu dans la pompe, la chaleur nécessaire au chauffage de la maison est libérée. Le climatiseur à pompe à chaleur peut également être utilisé comme système de refroidissement, car il fonctionne également avec une bonne quantité d’électricité. C’est pourquoi, si vous voulez réduire complètement votre facture énergétique, l’idéal serait de combiner une pompe à chaleur avec un système photovoltaïque, pour l’installation duquel vous devez contacter un professionnel.

Quelle source d’énergie choisir ?

Comme mentionné, il existe 3 types de pompes à chaleur : air-air, eau-air et sol-eau, en fonction de la source de chaleur exploitée. Si vous avez un potager ou un petit jardin, vous pouvez opter pour l’installation d’un collecteur géothermique, c’est-à-dire un système capable d’exploiter le sous-sol comme source de chaleur, ou d’un système de puits, si vous voulez exploiter l’eau comme source de chaleur. Cependant, la qualité de la source de chaleur et les conditions d’installation doivent être soigneusement analysées, afin que la faisabilité économique puisse également être évaluée. Dans la plupart des cas, il est donc possible d’installer une pompe à chaleur à air, pour laquelle aucune autorisation n’est requise et qui implique des coûts d’installation plus faibles. Rendez-vous sur ce site si vous voulez avoir un devis pompe à chaleur.

Avantages et inconvénients d’une pompe à chaleur

Tout d’abord, l’installation d’une pompe à chaleur vous permet de bénéficier de l’écobonus 2018, c’est-à-dire de la déduction fiscale de 65% des frais engagés. En outre, il permet d’économiser environ 30 % des factures d’électricité par rapport aux systèmes de chauffage traditionnels. De plus, les derniers modèles sont capables de produire de l’eau chaude sanitaire, ce qui leur permet de remplacer entièrement les chaudières traditionnelles. Les coûts d’entretien et de fonctionnement sont également inférieurs à ceux d’une chaudière classique. En outre, une pompe à chaleur moderne réduit le taux d’humidité dans l’environnement et augmente la valeur marchande de la propriété. D’autre part, les pompes à chaleur présentent également des inconvénients. La principale est qu’ils ne fonctionnent pas de manière optimale s’ils sont continuellement exposés à des températures négatives, ce qui entraîne la formation de glace dans l’unité extérieure. Toutefois, il est très simple de contourner cet inconvénient. On peut soit installer l’unité extérieure dans des locaux de service qui ne sont pas exposés à des températures basses, sous réserve d’une évaluation appropriée par l’installateur, soit insérer différents éléments chauffants qui empêchent la formation de glace.

Calculer la puissance calorifique requise

Afin de choisir la pompe à chaleur la plus adaptée à chaque pièce, il est essentiel de connaître la puissance calorifique nécessaire pour la chauffer, exprimée en kW. Le calcul de la puissance thermique nécessaire pour chauffer un environnement domestique est loin d’être simple, car il doit tenir compte de facteurs tels que l’isolation, la présence d’un isolant dans les murs, la quantité et le type de luminaires et l’exposition au soleil. En simplifiant, on peut calculer le rendement thermique en ne tenant compte que de la taille de la pièce, qui doit être multipliée par un coefficient d’isolation « standard », qui peut varier de 0,04 (bonne isolation) à 0,06 (mauvaise isolation). Par exemple, pour un appartement de 100 m² avec des plafonds de 3 m de haut et un coefficient d’isolation moyen, la meilleure pompe à chaleur devrait avoir une puissance thermique de 15 kW (100 x 3 x 0,05). Un autre facteur à prendre en considération est le coefficient de performance (COP), c’est-à-dire le rapport entre l’énergie thermique fournie à la pièce à climatiser et l’énergie électrique absorbée : plus le COP est élevé, plus la machine est efficace, ce qui signifie une faible consommation.